WiiU déballée dimanche soir, et de suite, on voit l'utilité du GamePad : on peut suivre l'avancée de la mise à jour tout en regardant Bernard de la Villardière ! Rien que pour ça, merci Nintendo !
Au niveau des détails qui font tout de suite grincer des dents : La connexion du bouzin à Internet sans-fil. Mod 36-15 mylife, j'ai un bac+3 en gestion de réseau informatique, et ça fait 5 ans que je bosse dans le domaine. Ben j'y ai passé 20 minutes... Apparemment le client DHCP est foireux, obligé d'y foutre une IP à la main. Selon différent forum, c'est un problème assez répandu. Rien d'alarmant au demeurant, sauf quand la mise à jour proposée en ligne est limite «vitale », d'une pour accéder au Miiverse et autres joyeusetés, et de 2 parce qu'elle améliore grandement la réactivité de la console au niveau des menus.
Bon une fois connectée à l'interweb mondial, la mise à jour prend une bonne demie-heure. Ensuite à nous les joies du FaceBook made in 'tendo : le Miiverse. Plein de gens trop cools qui laissent des messages sur leur jeux du moment. Y'a des balises "spoil" apparemment bien exploitées, et parait que Big N censure pas mal de truc. Bref j'ai fait un dessin pourri et j'me suis cassé, c'que j'veux moi c'est dessouder du zombie à coup de batte de Baseball !
On ouvre le boitier bleu, on fait la galette, et... mise à jour :O On retrouve un peu le syndrome PS3, j'espère que le phénomène "mise à jour à chaque jeu" n'est pas contagieux...
J'annonce la couleur tout de suite : ZombiU n'est pas un FPS. Que les fans de Call of et autre Medal of Honor passent leur chemin, ici on ne dézingue pas à tout va. Mais ça veut pas dire non plus qu'on va se la jouer Ezio ou Sam Fisher à se planquer dans chaque recoin. En fait, on va jouer... un humain ! Un vrai de vrai, un de ceux qui flippe quand il voit un zombie arriver sur lui, qui ne sait pas tenir un flingue, et qui pousse des cris d'effroi quand il décapite un bouffeur de cerveau à coup de batte. Oubliez les Sims, ZombiU est LA simulation d'humain (sans avoir besoin de faire la vaisselle, on se nourrit de barre énergétique c'est plus pratique).
Londres est en feu, déserté, infesté de Zombie. On ère dans la rue, à la recherche de tout ce qui pourrait nous être utile. Au détour d'une rue, une caméra de surveillance s'active. Rapidement rejoint par une bande de zombies affamés, une voix nous guide jusqu'à un repère. Il est le survivant, et nous propose son aide. Son 1er cadeau : une tablette, un peu comme celle que l'on tient réellement dans ses mains, affalé sur son canapé les pieds sur la table basse.
Alors ce Gamepad, une fois en mains ça donne quoi ? C'est léger, ergonomique, et l'écran est plutôt de bonne qualité. Perso j'ai de petites mains, alors je le trouve un poil trop grand, mais c'est très subjectif. Le Gameplay asymétrique, dans la peau d'un survivant dans un Londres apocalyptique, ça marche bien. L'inventaire et la carte sont gérés sur l'écran du Gamepad. Et autant vous dire qu'on s'en sert très souvent. On ramasse tout ce qui peut parait utile, on essaie de gérer au mieux le peu de place disponible dans son sac. La carte est très bien faite, et se complète au fur et à mesure. D'une part en scannant vous-même les environs pour y marquer les portes (ainsi que leur accessibilité), conteneurs, casiers, messages et autres infectés qui se baladent comme si de rien n'était. D'autre part, pour accéder à de nouvelles zones, il faudra au préalable trouver des boitiers commandant les caméras de sécurités, pour les connecter à votre tablette, afin que votre nouvel ami puisse se les approprier et vous guider vers de nouvelles contrées pleines d'infestés.
Car oui, des zombies, vous allez en croiser, et pas que 2. Si la fuite est souvent de mise, les environnements vastes mais souvent très cloisonnés dans lesquels vous vous retrouver ne vous laisse souvent qu'une solution : l'affrontement. Face à un seul zombie, on peut s'en sortir assez aisément, les 1ers infestés ne nécessitant pas plus de quelques coups de batte de cricket avant de re-rendre l'âme. Mais face à une horde de bouffeurs de cerveau, ça se corse. Et vous allez plus d'une fois devoir vous mesurer à toute une ribambelle d'ennemis...jusqu'à (souvent) mourir....
... pour mieux revenir, dans la peau d'un autre survivant. On pourra alors partir à la recherche de notre ancienne « carcasse » pour y récupérer tous les objets précieusement accumulés.
Après quelques heures de jeu, mon avis est plutôt positif. L'ambiance est excellente, et le gameplay asymétrique nous oblige à tout le temps rester sur nos gardes (même s'il existe bien sûr bel et bien un vrai bouton « pause » qui vous permettra d'aller aux toilettes ou d'ouvrir au facteur).